C’est grâce à l'histoire d'une fabrique,
d'une entreprise et d'une famille
qui dédie son temps à sa passion,
que nous avons pu voir réaliser notre souhait
de transformer les toiles Sunbrella unies
en belles étoffes imprimées.
Et élargir ainsi la gamme proposée
pour recouvrir matelas, dossiers et
coussins des meubles d’assise.
Visite.
AU COEUR DU DESSIN
Nous nous sommes adressés à une société encore capable de perpétuer en France
l'art ancestral d'impression sur 'étoffes' né à Marseille en 1648,
tout en le faisant évoluer et en l'adaptant à la vie actuelle.
Les Olivades. Une entreprise qui s'attache à maîtriser la qualité de ses productions.
Et cela grâce à la connaissance des matières, des outils et des techniques les plus adaptées
Pour ce faire, il faut du savoir-faire!
Chaque étape est minutieusement respectée. C'est cette exigence qui nous a rassurée
et permis de relever le défi imprimer sur du tissu outdoor.
Il a fallu trouver la bonne technique pour réussir une belle impression,
qu'elle soit durable et n'altère pas les propriétés de la toile destinée à supporter
des conditions extrêmes.
Un challenge!
IMPRIMÉ PAPAARI SUR SUNBRELLA LINEN CHALK --- MONTÉ SUR CHAISE SAGINA
SUNBRELLA HEATHER BEIGE IMPRIMÉ BENGALE NOIR - SUNBRELLA HÉRITAGE RUST IMPRIMÉ PAPAARI --- IMPRIMÉ BENGALE BEIGE SUR LINEN CHALK SUNBRELLA
"En 1734, un concordat passé entre le pape et le roi met fin à l'âge d'or des imprimeurs Avignonnais.
Les fabriques ferment leurs portes. Il faudra attendre plus de 60 ans pour que l'impression revienne dans la cité Papale.
C'est alors le début du renouveau qui donnera naissance à ce que l'on connait aujourd'hui sous le nom de tissus provençaux.
C'est aussi l'origine de notre fabrique qui vit le jour en 1818."
JF.B, le boss
Ici aussi, le temps s’écoule autrement.
L’'usine est à taille humaine. Chacun son rôle et respect.
Proche de la nature, et ancrée dans la vieille Provence,
nous allons bientôt aller les visiter!
Un cadre qui favorise aussi les moments de convivialité
pour créer des souvenirs inoubliables.
Comme l'Ermitage de notre cavalière.
Il faut ce temps, cette lenteur pour passer à toutes
les étapes de l'impression sur cadre
(oui, oui c'est la notre, celle utilisée pour nos 'étoffes'.
Une fois que le bureau de création de Ladivine a choisi les motifs, les graveurs vont vérifier la compatibilité de chaque dessin avec nos toiles. Nous utiliserons donc, selon le grand patron, l’impression au cadre. La traditionnelle, celle qui est là depuis des lustres.
Un peu de technique :
Le “cadre plat” est un pochoir constitué d’un cadre métallique (autrefois en bois) sur lequel a été tendu une gaze polyester où on reproduit le dessin à imprimer.
Les surfaces trouées laisseront passer la couleur, les surfaces non traitées restant étanches. Il y a autant de cadres ou de cylindres que de zones colorées dans le dessin. Les zones se juxtaposent pour constituer le dessin final.
De nos jours, le dessin créé par les stylistes est repris en informatique pour générer un fichier qui va piloter les machines à graver (au jet de cire pour le cadre plat et au laser pour les cylindres). Une fois le jeu réceptionné dans l’atelier, il est vérifié pour voir : • si artistiquement il correspond au dessin d’origine,
Le coloriste a un rôle très important, il met au point les formulations définitives correspondant au type de production.
Impression au cadre dit 'la Table'
Un système proche des anciennes techniques d’impression manuelle.
Le tissu est collé sur la table.
A l’aide d’un chariot le cadre, se déplace
à la main
pour déposer à l’aide d’une racle la couleur sur le tissu.
La difficulté consiste à raccorder un coup de cadre
avec le suivant et à juxtaposer les couleurs.
Cette précision est obtenue grâce à un guidage
mécanique et informatique du chariot.
L’impression consiste à déposer les couleurs l’une après l’autre sur le tissu.
L’attention de l’imprimeur est indispensable
au succès de cette opération délicate, lente et coûteuse,
mais qui permet d’imprimer de petites séries
sur des tissus délicats, • du “mouillé sur du sec”,
qui donne au produit final un rendu inégalable.
C’est donc une impression de haut de gamme réservée :
• aux carrés de laine,
• aux soies, carrés et cravates,
• aux tissus d’ameublement
Après impression, la couleur déposée sur le tissu
n’est pas entièrement fixée sur la fibre et
l’imprimeur doit faire subir un traitement
complémentaire au tissu pour trouver
la solidité au lavage et à la lumière.
IMPRIMÉ PAPAARI SUR SUNBRELLA SOLID&STRIPES BLUE STORM
IMPRIMÉ BOUTIS SUR SUNBRELLA HEATHER BEIGE ET FROSTY CHINÉ
"Les petites pâquerette qui fleurissent au jardin
Ne sont t’elles pas comme le morceau de pain
Rassis qu’un homme émiette entre ses mains
Et les jaunes pissenlits qui fleurissent au parterre
Ne sont t’ils pas comme un tapis d’étoiles sur terre
Une couvée de poussins ouvrant un large bec".
L'impression sur Papier peint - Alain HANNECART
Merci à la société Olivades
de nous avoir permis de reproduire
certains textes et photos.
Les fleurs du papier de ta chambre
« Nous sommes sur le mur
Et ne sommes pas dures,
Nous avons un parfum
Plus léger que nature
Et qui sent un jardin
Dans les pays futurs
Ou les pays anciens,
C'est là notre parure.
Et nous nous répétons,
Du parquet au plafond,
Crainte d'être incomprises,
Parce que nous n'avons
Ni fraîcheur ni saisons
Ciel, abeilles ni brises. »
Une main sur le mur,
C'est l'enfant qui s'éveille,
Elle a grand'peur, allume,
Le papier de la chambre
À soi-même est pareil,
Il veille et l'accompagne.
Le pied touche le bois
Du lit toujours sérieux
Qui lui dit dans ses voix :
«Ce n'est pas l'heure encore
De partir pour l'école.»
Anita se rendort
Dans le calme parfum
De son papier à fleurs
Dont les belles couleurs
Ignorant le repos
Dans la nuit, à tâtons,
Sans se tromper jamais
Élaborent l'aurore.
Jules Supervielle
(extrait du livre « Les enfants en poésie »)